Kazik Gasior

Kazik Gasior présente son ouvrage à la galerie.

Bois-pierre, pierre-bois, deux matériaux opposés : l’un végétal, l’autre minéral ; l’un doux et chaleureux, l’autre froid et rugueux ; l’un où la veine de la vie pulse, l’autre inerte, morte.

Pourtant, dans les sculptures de Kazik Gasior l’un fait partie de l’autre. Dans ce dialogue de deux univers opposés, on se croise, on s’entremêle, on se provoque, on se dévore, on se déchire mais on joue aussi, on danse, on chante, on se respecte, on coexiste. Et c’est souvent la relativité des forces qui ressort dans ces relations passionnées, complexes. Quelquefois, c’est l’ambre, matériau à mi-chemin entre règne végétal et minéral, qui intervient comme médiateur. Ce mystérieux fossile aux vertus régulatrices d’énergie sait parfaitement bien calmer les tensions et les conflits propres aux relations bois-pierre. C’est une confrontation, éternelle course entre la vie et la mort où il n’y a pas de vainqueur.. Ainsi, le rapport de forces se trouve neutralisé, permettant ainsi à ces deux matériaux antithétiques de ne former qu’un : le boispierre. 

Contexte biographique supplémentaire pour Kazik Gasior

Kazik Gasior est né en 1953 et a été principalement influencé de manière créative par les années 1970. Les années 1970 ont été une période de consolidation et de croissance dans les arts, le plus souvent caractérisée comme une réponse aux tendances dominantes de la décennie précédente. L’art conceptuel s’est développé comme un mouvement clé, une évolution partielle et une réponse au minimalisme. Le Land Art a emmené l’œuvre d’art dans les espaces extérieurs spacieux, éloignant la production créative des produits de base et s’engageant avec les premières idées de l’environnementalisme. L’art du processus combinait des éléments de conceptualisme avec d’autres réflexions formelles, créant ainsi des œuvres ésotériques et expérimentales. La peinture figurative expressive a commencé à reprendre de l’importance pour la première fois depuis le déclin de l’expressionnisme abstrait vingt ans auparavant, en particulier en Allemagne où Gerhard Richter, Anselm Kiefer, Georg Baselitz sont devenus des figures très puissantes dans le monde entier. Beaucoup d’artistes devenus si célèbres et couronnés de succès dans les années 1960 sont restés des figures de proue. Par exemple, Andy Warhol s’est diversifié dans l’édition de films et de magazines, le premier type d’activité interculturelle pour un artiste visuel. Cela a assuré sa réputation de grande célébrité internationale à part entière. Le mouvement Arte Povera, largement italien, a acquis une reconnaissance mondiale dans les années 1970, avec des artistes comme Jannis Kounnelis, Mario Merz et Michelangelo Pistoletto qui ont obtenu une reconnaissance mondiale.

office de tourisme barbizon fontainebleau

Retrouvez nous sur le site de l’office de tourisme de Fontainebleau